La Dolce Vita à Capri - Jean-Jacques Delille : des voyages en Europe

Qui ne connait pas le fameux tube de ce chanteur populaire des années soixante ? Capri c’est fini ! 

Et bien nous nous étions bien décidés à nous y rendre pour découvrir cette île ou règne paraît-il la Dolce Vita…

Capri est un morceau de terre dans la baie de Naples sur la mer Tyrrhénienne. Cette île est connue depuis l’antiquité pour sa beauté, elle est déjà un lieu de villégiature du temps des romains.

Nous sommes partis en bateau de notre lieu de villégiature vers cette île, ce qui nous a permis de découvrir une partie de la côte Amalfitaine, heureusement d’ailleurs car quelques jours ensuite nous la ferons en voiture et là nous serons dans une vraie galère sans aucune possibilité de pouvoir se stationner et donc de profiter de cette route mythique.

Nous avons quitté le port de Castellamare di Stabia en début de matinée dans un bateau à moteur quasi rien que pour nous car nous n’étions accompagné que d’un couple avec leur enfant, ils étaient aussi français.

La traversée vers Capri a été certes rapide mais très agréable la côte vu de la mer est belle, ainsi d’ailleurs qu’à l’approche de l’île des Rochers émergés qui nous ont permis à l’approche de pouvoir goûter avec joie aux plaisirs de la nage dans une eau couleur émeraude, claire, et chaude..

A chaque rocher, une grotte où en permanence un bateau s’approche quasi jusqu’à la collision pour mieux voir et repartir avec la déception de ne pas avoir pu pénétrer dans l’antre de pierre…

Après plus d’une heure de navigation, nous voici débarqués sur le port de Capri…Là, au milieu d’une foule de touristes, nous courrons pour prendre un funiculaire car la ville est en fait sur la hauteur de l’île. Quelques secondes plus tard, nous sommes au milieu des boutiques destinées aux seuls touristes, avec les marques les plus luxueuses de vêtements de la planète. Quelle déception ! là où nous nous attendions à découvrir cette Dolce Vita, cette beauté si souvent chantée, nous ne voyons que des groupes organisés, que des vitrines, bref un lieu totalement banalisé. 

L’utilisation de petits véhicules électriques pour réaliser toutes les livraisons est un exemple qui devrait être retenu dans beaucoup de ville.                 

Nous avons vu Capri, nous n’avons rien ressenti. Si ce n’est quelques ruelles sympathiques mais pas inoubliables à l’écart des magasins. 

Tristes, un peu mais content de reprendre le bateau, pour une nouvelle traversée et une nouvelle découverte de la superbe côte.

Capri, c’est FINI !